Mobilisation des jeunes entre 16 et 25 ans

fresque murale

La Cité éducative de la Ville de Bayonne a ouvert un groupe de travail multi-partenarial afin de réfléchir collectivement à la mobilisation des jeunes dans les quartiers.

Un groupe de travail sur la mobilisation des jeunes entre 16 et 25 ans


Les jeunes de moins de 25 ans représentent 29,4% de la population habitant le quartier Maubec-Citadelle et 35,2% des habitants du quartier Hauts-de-Sainte-Croix-Mounédé. Ce sont donc les quartiers les plus jeunes de la ville (indice jeunesse1 de Maubec : 1 et Hauts-de-Sainte-Croix-Mounédé : 1,6 pour 0,8 à Bayonne qui compte 27,6% de moins de 25 ans). Ces jeunes habitants et habitantes des quartiers prioritaires de la ville sont aussi celles et ceux qui enregistrent le plus de retard scolaire dès la 6e (14,9% en QPV contre 7,3% à Bayonne) et accèdent plus difficilement aux lycées (32,6% des élèves de 3e poursuivent en 1ere générale pour 59,3% sur la commune)2. Il est à noter par ailleurs, une situation d’autant plus défavorable pour les jeunes filles.

Le cadre d’action que propose la Cité éducative doit permettre d’élargir le paysage géographique, mental et matériel de ces jeunes, ce qu’elle traduit par « ouvrir le champ des possibles ». C’est dans cette perspective qu’il a été question de créer un groupe de travail cherchant à réunir très largement les acteurs et les actrices éducatifs qui accompagnent les jeunes entre 16 et 25 ans dans tous les domaines (loisirs, santé, mobilité, emploi, insertion, orientation, formation, …).

Un premier constat partagé semble se dégager des rencontres avec les partenaires effectuées par la coordinatrice de la Cité éducative : beaucoup de propositions, dispositifs et actions visent les jeunes des quartiers prioritaires de la ville mais peu trouvent leur public.

Trois points peuvent constituer la trame de ce groupe de travail :

  • La nécessité de partager plus collectivement les problématiques que rencontrent les acteurs et les actrices dans leur travail avec les jeunes et nos analyses des situations dans lesquelles se trouvent ces jeunes.
  • Comment rendre l’existant plus lisible et permettre une meilleure coopération entre partenaires socio-éducatifs pour communiquer, « aller vers » et encourager les jeunes habitants et habitantes des quartiers à s’inscrire et participer aux propositions existantes.
  • Comment mieux saisir les pratiques collectives et individuelles mises en oeuvre par les jeunes et parfois invisibilisées par les attendus institutionnels pour valoriser leur autonomie et prise d’initiative ?